Le profil du nouveau propriétaire moyen change régulièrement, en fonction du contexte économique et du marché de l’immobilier. Voici les tendances pour 2014.
Un âge en hausse
En France, la population des nouveaux acquéreurs a tendance à vieillir. Les moins de 40 ans ne représentent plus que 42% des nouveaux propriétaires (contre 52% en 2009).
En cause, d’une part le vieillissement global de la population (la proportion des retraités a doublée ces 5 dernières années) et, d’autre part, des difficultés économiques qui empêchent les jeunes couples sans apports d’accéder à la propriété aussi facilement qu’avant.
Plus d’apports
En revanche, les futurs propriétaires arrivent avec beaucoup plus d’argent. Issus de classes aisés, et souvent déjà propriétaires d’un logement, un tiers des candidats à l’achat financent au moins la moitié de leur bien immobilier sans recourir à un prêt.
Les raisons ? Encore une fois, les classes moins aisées étant freinées par le contexte économique s’abstiennent plus de se tenter à la propriété, et obtiennent moins facilement les prêts nécessaires. Ensuite, parce que les futurs acquéreurs prennent aujourd’hui plus de temps pour se décider, et donc économisent plus longtemps. En effet, avec beaucoup de biens sur le marché, et peu de candidats à l’achat, les acheteurs sont donc en position de force et prennent donc plusieurs mois supplémentaires pour trouver le bien qui répond parfaitement à leurs attentes, et ce au meilleur prix.
Une répartition inégale
La répartition géographique des propriétaires est également sujette à des différences. Sans surprise, la région Ile-de-France ne compte que 33% de propriétaires parmi ses résidents, alors que la région vendéenne trône à la première place, avec 7 résidents sur 10 propriétaires de leurs logements, suivis de près par la Creuse, les Cotes d’Armor ou encore Finistère.